Comment savoir si votre rendez-vous est pervers ?

Les premiers rendez-vous sont déjà suffisamment embarrassants et déroutants pour ne pas avoir à aborder le sujet de la sexualité. Il est préférable de ne pas aborder le sujet tant que vous ne vous sentez pas à l’aise et que vous n’avez pas trouvé le bon endroit pour en parler.

Il est également important de se rappeler que la perversité n’est pas toujours liée au sexe. Il peut s’agir de n’importe quoi, des jeux de rôle aux conversations salaces.

1. Ils n’ont pas peur d’en parler

Les premiers rendez-vous sont déjà gênants et éprouvants. Vous ne voulez pas ajouter à ce stress en forçant votre partenaire à parler de ses intérêts pervers dès le premier rendez-vous. Il est important d’apprendre à connaître votre partenaire, mais l’équilibre est essentiel. Vous devriez poser des questions qui lui permettent de savoir qui vous êtes et quelles sont vos aspirations, plutôt que de chercher à connaître ses expériences en matière de sexualité.

Toutefois, si votre partenaire est disposé à parler de ses perversions, c’est une excellente chose ! C’est un bon signe qu’il est non seulement intéressé par le kink, mais aussi à l’aise avec lui. Cela pourrait déboucher sur un rendez-vous ludique amusant au cours duquel vous découvrirez tous les deux quelque chose de nouveau sur l’autre et sur vos identités sexuelles. Et si vous découvrez que votre partenaire est pervers, c’est le début d’une relation sexy ! Cette relation peut prendre de nombreuses formes, de l’amitié avec des avantages à une relation dominé/sub. Mais tout commence par une première conversation.

2. Ils sont ouverts

Le kink est un monde où le consentement est une question importante. Les adeptes du kink ont donc tendance à être plus respectueux des limites que les dragueurs vanille. Ils ne risquent pas de se lancer à corps perdu dans un premier rendez-vous sans avoir vérifié auprès de leur partenaire que c’est d’accord.

Ils sont ouverts à l’idée d’essayer de nouvelles choses. Qu’il s’agisse de sexe en groupe, de bâillonnement ou de douche dorée (lécher le miel sur le cou d’un homme, manger de la crème fouettée à l’intérieur de sa cuisse, etc.), les filles perverses sont prêtes à essayer de nouvelles choses qui les excitent.

Si vous voulez savoir si elle aime les choses perverses, demandez-lui ce qui l’excite et pourquoi. N’oubliez pas, cependant, que vous devriez éviter de lui demander des détails sur ses perversions lors d’un premier rendez-vous en public, car cela pourrait être entendu ou inapproprié. Essayez plutôt de lui poser des questions sur ses expériences sexuelles passées ou ses fantasmes futurs. Vous pourrez ainsi vous faire une idée d’elle sans la mettre mal à l’aise.

3. Ils n’ont pas peur de le demander

Parler de perversité est toujours éprouvant pour les nerfs. On ne sait jamais comment la personne que l’on rencontre va réagir. Elle peut être enthousiaste ou complètement déçue. C’est pourquoi il est si important de poser les bonnes questions.

Cela vous permettra d’évaluer le degré de perversité de la personne et de savoir si elle est prête à jouer ou non. Vous pouvez commencer par des questions simples telles que : « Avez-vous déjà participé à une soirée coquine ? » ou « Avez-vous déjà essayé le D/s ou le BDSM ? ».

Si la réponse est oui, c’est parfait. Mais si ce n’est pas le cas, n’en faites pas toute une histoire et ne continuez pas à les pousser à bout. Allez-y doucement, gardez un contact amical et respectueux. Vous ne voulez pas dépasser ses limites ni le mettre sur un piédestal. Et surtout, soyez prudent. Le toucher est un élément essentiel du jeu pervers, mais il faut le faire de manière intelligente. Un léger frottement dans le dos ou un long léchage du cou peuvent être très sexy sans pour autant être envahissants.

Les personnes qui pratiquent la perversité tirent souvent leur excitation du toucher. Elles peuvent être plus à l’aise avec le toucher lors d’un rendez-vous, par exemple en massant légèrement leurs épaules ou leur cou, ou elles peuvent vous tenir la main lorsque vous montez des escaliers. Ils peuvent aussi aimer que vous effleuriez doucement et sensuellement leur cuisse ou leur épaule.

En règle générale, les adeptes de la perversion sont plus ouverts à la discussion sur leurs fétiches que les adeptes de la vanille. Cela ne signifie pas qu’ils sont toujours prêts à le faire. En fait, il est important de s’assurer que vous êtes tous les deux sur la même longueur d’onde en ce qui concerne le kink.

Par exemple, si votre partenaire vous dit qu’il aime les fétiches, mais qu’il n’est prêt à les explorer avec vous que dans un cadre isolé et privé, il est préférable de ne pas aborder le sujet pour l’instant. Vous pouvez toujours lui poser des questions sur ses intérêts sexuels, mais vous devrez veiller à ce que la conversation ne soit pas entendue. C’est aussi une bonne idée de discuter à l’avance de l’importance du consentement et de la sexualité sans risque.